Les musiques et danses de Guadeloupe

Musiques et danses : un patrimoine vivant !
La Guadeloupe vibre au rythme de ses danses traditionnelles, véritables trésors du patrimoine culturel antillais. Des battements envoûtants du gwoka aux élégantes figures du quadrille, chaque pas raconte une histoire unique née du métissage entre cultures africaine et européenne.
Les rythmes guadeloupéens résonnent dans toute l'île, du ka traditionnel aux sonorités modernes du zouk, en passant par la sensuelle biguine qui fait danser les couples depuis des générations. La mazurka guadeloupéenne ajoute sa touche distinctive à ce riche panorama musical, tandis que le léwoz rassemble encore aujourd'hui les communautés autour des tambours ancestraux.
Transmises de génération en génération, ces danses constituent un héritage vivant que vous pourrez découvrir dans les nombreuses écoles et associations culturelles de l'île ou dans les moments de rassemblement tels que les fêtes de Noël. Des soirées traditionnelles aux festivals modernes, la danse guadeloupéenne vous invite à une expérience authentique au cœur des traditions caribéennes.
Nous vous invitons à explorer ces rythmes envoûtants qui font battre le cœur de la Guadeloupe, entre tradition séculaire et modernité créative. Laissez-vous porter par cette expression artistique unique où chaque mouvement raconte une partie de l'âme guadeloupéenne.
L'héritage des danses traditionnelles guadeloupéennes
La Guadeloupe vibre au rythme de ses danses traditionnelles, véritables joyaux du patrimoine culturel antillais. Le gwoka, reconnu par l'UNESCO, reste l'expression la plus authentique de l'âme guadeloupéenne, mêlant percussions, chants et mouvements dans une symbiose parfaite.
Le quadrille, héritage des salons européens savamment réinterprété aux Antilles, perpétue la grâce des figures dansées à quatre couples. La biguine, née des mélanges culturels post-abolition, apporte sa sensualité caractéristique aux soirées antillaises.
Nous vous invitons à découvrir ces danses emblématiques qui racontent l'histoire de la Guadeloupe, des plantations aux salons de danse modernes. Les rythmes du ka résonnent encore dans les soirées léwoz, tandis que le zouk ou la dance hall et le "bouyon" très récemment apparu, héritiers contemporains de ces traditions, font danser les nouvelles générations.
Vous trouverez partout sur l'île des écoles et des manifestations pour vous initier à ces danses ancestrales. Les maîtres de danse perpétuent ces traditions avec passion, transmettant aux plus jeunes les gestes et les pas qui font vibrer la Guadeloupe depuis des générations.

Le gwoka, symbole de l'identité créole
Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en 2014, le Gwoka s'exprime à travers sept rythmes fondamentaux, chacun porteur d'une émotion particulière. Du toumblak festif au kaladja mélancolique, cette forme artistique unit le chant en créole, les percussions du ka et la danse dans une symbiose unique.
Les soirées léwòz rassemblent musiciens, danseurs et public dans un cercle appelé lawonn, où le makè (tambour soliste) dialogue avec les mouvements du danseur. Le répondè et les autres participants créent une communion musicale héritée de la période de l'esclavage, désormais célébrée lors d'événements culturels majeurs comme le Festival de Gwoka de Sainte-Anne.
À travers les îles de Guadeloupe, des associations perpétuent cet art ancestral en proposant des cours de danse et des initiations aux tambours antillais, permettant aux nouvelles générations de s'approprier ce pilier de la culture guadeloupéenne.
Le quadrille, entre tradition européenne et antillaise
Le quadrille guadeloupéen représente un magnifique exemple du métissage culturel des Antilles. Cette danse de couple exécutée en groupe de quatre paires se décompose en cinq figures emblématiques : le pantalon, l'été, la poule, la pastourelle et une finale qui varie selon les régions.
Arrivée dans l'archipel au XVIIe siècle, cette danse classique s'est progressivement transformée au contact des styles de danse locaux. Les musiciens accompagnent les danseurs avec un mélange unique d'instruments : violon, accordéon et le traditionnel tambour ka, créant une musique métissée qui reflète parfaitement l'histoire des classes sociales de l'île.
Les grands bals de quadrille restent aujourd'hui une fête populaire incontournable, notamment à Marie-Galante et Basse-Terre. Les danseurs, parés de leurs plus beaux madras et costumes traditionnels, perpétuent cet héritage vivant de l'univers de la danse antillaise.
La biguine, l'élégance de la danse caribéenne
La biguine s'épanouit dans les salles de bal et les fêtes populaires de l'archipel, où les couples se laissent porter par ses rythmes chaloupés. Cette danse sensuelle se caractérise par des mouvements fluides des hanches et des épaules, accompagnés par un orchestre traditionnel composé de clarinette, trombone et banjo.
Les danseurs évoluent avec grâce sur des pas codifiés qui permettent une grande liberté d'expression. Les femmes portent d'élégantes robes madras aux couleurs vives, tandis que leurs partenaires arborent des costumes sobres rehaussés de chemises blanches.
Chaque année, les concours de biguine rassemblent les meilleurs danseurs de l'Outre-mer lors de soirées festives. Ces événements perpétuent l'esprit des grands bals d'antan, où la biguine rythmait les nuits antillaises.
Quelles sont les danses les plus populaires en Guadeloupe ?
Le zouk, né dans les années 1980, perpétue cette richesse culturelle en y ajoutant une touche contemporaine. Cette danse de couple, devenue emblématique des soirées antillaises, fait rayonner la culture guadeloupéenne bien au-delà des frontières de l'archipel.
Nous vous invitons à découvrir ces danses qui font battre le cœur de la Guadeloupe, à travers les nombreuses écoles, festivals et soirées traditionnelles qui animent l'île tout au long de l'année.
Quelles sont les danses les plus populaires en Guadeloupe ?
Le zouk, né dans les années 1980, perpétue cette richesse culturelle en y ajoutant une touche contemporaine. Cette danse de couple, devenue emblématique des soirées antillaises, fait rayonner la culture guadeloupéenne bien au-delà des frontières de l'archipel.
Nous vous invitons à découvrir ces danses qui font battre le cœur de la Guadeloupe, à travers les nombreuses écoles, festivals et soirées traditionnelles qui animent l'île tout au long de l'année.
Le zouk, rythme moderne des Antilles
La naissance du zouk remonte à 1979, fruit de la rencontre entre Pierre-Édouard Décimus, ancien musicien des Vikings de la Guadeloupe, et Freddy Marshall, producteur visionnaire. Ensemble, ils créent Kassav', groupe emblématique qui modernise la musique antillaise en fusionnant les rythmes traditionnels avec des sonorités contemporaines.
Le succès fulgurant du zouk dans les années 1980 s'étend bien au-delà des frontières antillaises. Des artistes comme Patrick Saint-Éloi et Jocelyne Béroard participent à cette révolution musicale qui mêle instruments traditionnels et arrangements modernes. Le zouk devient rapidement la bande-son des soirées caribéennes.
Cette musique continue d'évoluer, donnant naissance à de nouvelles variations comme le zouk love et le zouk RnB. Des festivals comme le Festival International du Zouk célèbrent chaque année ce patrimoine musical unique, attirant des milliers de passionnés lors de leur séjour en Guadeloupe.
Le dance hall, la musique des plus jeunes
Rythmé et énergique, le dance hall s'impose comme un phénomène musical majeur en Guadeloupe. Cette musique urbaine, venue de la Jamaïque, a su conquérir une place de choix dans les soirées antillaises avec ses sonorités électroniques et ses chorégraphies dynamiques.
Les artistes guadeloupéens comme Admiral T et Daddy Mory ont su adapter ce style musical aux spécificités locales, créant une fusion unique avec le créole et les rythmes caribéens. Dans les écoles de danse de l'archipel, les cours de dance hall affichent complet, témoignant de l'engouement pour cette discipline qui mêle performance physique et expression artistique.
Les compétitions de danse comme le Red Bull Dance Your Style attirent des centaines de participants, transformant les places publiques en véritables espaces d'expression où se mêlent techniques traditionnelles et mouvements contemporains.
Le Bouyon, un style récent dans le paysage caribéen
Né à la Dominique dans les années 1980, le bouyon s'est progressivement imposé comme un phénomène musical incontournable en Guadeloupe. Cette fusion explosive mêle les sonorités traditionnelles du bèlè et du lapo kabwit aux rythmes modernes du dancehall et de la soca, le tout propulsé à 160 BPM.
Les artistes guadeloupéens ont su réinventer ce genre en y ajoutant leur propre signature musicale. Le bouyon gwada se distingue par ses paroles en créole et ses beats électroniques qui enflamment les soirées antillaises. Des artistes comme Suppa et le producteur 1t1 ont largement contribué à populariser ce style unique.
Le bouyon continue son évolution avec l'émergence du bouyon-muffin, une variante qui incorpore des éléments de hip-hop et de ragga. Cette musique rassemble désormais toutes les générations lors des festivals caribéens, témoignant de sa place grandissante dans le patrimoine musical moderne.
La salsa caribéenne et ses variantes locales
Les rythmes entraînants de la salsa résonnent dans les soirées guadeloupéennes, témoignant du riche métissage musical de l'archipel. Cette danse, née de la fusion des musiques afro-cubaines et portoricaines, s'est enrichie des influences locales pour créer une variante unique en Guadeloupe.
Les danseurs guadeloupéens ont développé leur propre style, mêlant les pas traditionnels de la salsa aux mouvements du gwoka et de la biguine. Dans les clubs de Pointe-à-Pitre, les couples évoluent sur des rythmes qui combinent percussions caribéennes et arrangements modernes.
Les écoles de danse de l'île perpétuent cet héritage en proposant des cours qui explorent les différentes variantes de la salsa, du style cubain à la salsa portoricaine, en passant par les influences dominicaines. Ces lieux de partage deviennent des espaces où la culture caribéenne continue de se réinventer.
La mazurka guadeloupéenne
Sur les pistes de danse guadeloupéennes, les couples plus âgés s'enlacent au son d'une musique à trois temps, héritage de la période coloniale. La mazurka, venue de Pologne au XIXe siècle, s'est métissée aux influences créoles pour créer une version unique aux Antilles.
Les orchestres traditionnels accompagnent cette danse élégante avec un mélange subtil d'accordéon, de violon et de percussions locales. Les mouvements gracieux des danseurs suivent un rythme particulier en douze temps, alternant pas vifs et moments de suspension.
Lors du Carnaval guadeloupéen, la mazurka retrouve toute sa splendeur dans les bals parés-masqués, où les couples rivalisent d'élégance. Cette danse, qui fut autrefois celle des officiers et des planteurs, est aujourd'hui célébrée comme un symbole du métissage culturel de l'archipel.
Ecoles et cours de danse populaires en Guadeloupe
- L'Académie de Danse Deshauteurs aux Abymes propose un enseignement progressif adapté aux débutants comme aux experts.
- Le Studio Danse Attitude à Jarry accueille plus de 360 élèves avec des cours de classique et contemporain.
- L'Espace Danse Wargnier, fondé en 1979 à Basse-Terre, dispense des cours certifiés par des professeurs diplômés.
- L'école Liliane Bimont, première école de danse de Guadeloupe, enseigne 6 styles différents dès l'âge de 4 ans.
- Le Centre Artema à Basse-Terre développe des partenariats avec les établissements scolaires pour démocratiser la danse.
- Le Centre de Formation Artistique Kila organise des stages intensifs et des ateliers créatifs tout au long de l'année.
Cours particuliers et collectifs en Guadeloupe
Pour s'initier aux danses traditionnelles guadeloupéennes, de nombreux professeurs diplômés proposent un accompagnement personnalisé à domicile. Ces cours particuliers permettent une progression quatre fois plus rapide qu'en groupe, avec des tarifs démarrant à 75€ par heure.
Les écoles et associations organisent également des sessions collectives hebdomadaires, adaptées à tous les niveaux. Du gwoka au quadrille en passant par la biguine, chaque style bénéficie d'un enseignement structuré dans une ambiance conviviale.
Les ateliers d'initiation se déroulent principalement en soirée et le week-end, permettant à chacun de découvrir ces traditions ancestrales. Des formules découvertes sont proposées pour tester différents styles avant de choisir celui qui vous fait vibrer.
Stages intensifs pour tous niveaux lors des festivals organisés en Guadeloupe en 2025
Les grands festivals de Guadeloupe proposent des stages intensifs uniques en 2025. Le Festival International du Gwoka, du 15 au 21 juillet à Sainte-Anne, accueille des maîtres danseurs reconnus pour des sessions d'apprentissage de 4 heures par jour.
Le West Indies Dance Festival, programmé du 12 au 16 août 2025 au Gosier, ouvre ses portes aux passionnés avec des modules spécialisés en danse moderne et traditionnelle. Les participants bénéficient d'un encadrement personnalisé dans des groupes limités à 15 danseurs.
Durant le Festival Caribéen de la Danse, du 5 au 10 septembre 2025 à Pointe-à-Pitre, des masterclass exceptionnelles rassemblent amateurs et professionnels autour de chorégraphes internationaux. Ces rencontres permettent aux danseurs de tous niveaux de perfectionner leur technique dans une ambiance festive.

Formation professionnelle en danse en Guadeloupe
Les centres de formation professionnelle en Guadeloupe offrent des parcours diplômants reconnus par le Ministère de la Culture. Les futurs danseurs peuvent obtenir leur Diplôme d'État en danse classique, contemporaine ou jazz au sein d'établissements spécialisés comme Format'Danse à Baie-Mahault.
Les programmes pédagogiques combinent apprentissage technique, création chorégraphique et stages pratiques. Les élèves bénéficient d'un enseignement complet incluant anatomie du danseur, histoire de la danse et méthodologie de transmission.
Les formations certifiantes s'étendent sur deux à trois ans, avec des modules spécialisés en danses traditionnelles guadeloupéennes. Cette approche permet aux futurs professionnels de maîtriser aussi bien les fondamentaux académiques que le patrimoine culturel local.
Où pratiquer la danse en Grande-Terre
Grande-Terre accueille les passionnés de danse dans des lieux emblématiques qui perpétuent les traditions. Les soirées dansantes du marché nocturne de Sainte-Anne attirent les amateurs de quadrille chaque vendredi soir, tandis que la place de la Victoire aux Abymes résonne au son des tambours ka.
Les clubs et associations culturelles de Morne-à-l'Eau transforment leurs cours en véritables léwoz les samedis soirs, où danseurs expérimentés et novices se rencontrent dans une ambiance authentique. À Port-Louis, le Centre Culturel Robert Loyson propose des espaces ouverts pour la pratique libre des danses traditionnelles.
La zone de Petit-Canal abrite plusieurs cases à danser rénovées, témoins de l'époque où les esclaves se réunissaient pour danser le gwo ka. Ces lieux historiques accueillent aujourd'hui des rencontres hebdomadaires où les rythmes ancestraux continuent de faire vibrer les murs.
Où pratiquer la danse en Basse-Terre
Le Centre Artema rayonne au cœur de Basse-Terre avec ses studios modernes où se mêlent danses contemporaines et traditions caribéennes. Les passionnés se retrouvent dans une atmosphère chaleureuse pour des cours de gwoka, de biguine et de zouk dispensés par des professeurs certifiés.
L'Espace Danse Wargnier, institution fondée en 1979, propose un enseignement pluridisciplinaire allant du classique aux danses urbaines. Ses salles climatisées accueillent aussi bien les débutants que les danseurs confirmés dans des créneaux adaptés à tous les emplois du temps.
Les amateurs de danses latines se donnent rendez-vous à la Casa del Tango de Saint-Claude, un lieu unique où la salsa et la bachata s'enseignent dans une ambiance festive. Les soirées pratiques du vendredi permettent aux élèves de perfectionner leurs pas en conditions réelles.
Les meilleures boites de nuit en Guadeloupe
La nuit guadeloupéenne s'anime au rythme des soirées endiablées qui font vibrer l'archipel. Le Gosier concentre les clubs les plus prisés, comme le mythique Green Kafé, où les DJ mixent habilement zouk moderne et hits internationaux dans une atmosphère électrique.
Les amateurs de sensations fortes se retrouvent au Zoo Rock Café, célèbre pour ses soirées à thème et son ambiance survoltée. La musique y pulse jusqu'aux premières lueurs de l'aube, entre rythmes caribéens et sons électro.
À Gourbeyre, Le Concept s'impose comme le temple des nuits festives de Basse-Terre. Son design contemporain et sa programmation éclectique attirent une clientèle branchée, tandis que ses cocktails signature font la réputation du lieu auprès des connaisseurs.
Les soirées dansantes à Saint-François
La marina de Saint-François s'anime chaque soir avec ses établissements festifs aux styles variés. Le Beat Brass Café accueille les amateurs de musique live dans une atmosphère conviviale, tandis que le Navy Bar propose des soirées tapas au son des rythmes caribéens.
Les mardis soirs sont particulièrement animés avec le marché nocturne de la place de la Rotonde, où les danseurs se retrouvent spontanément au son des groupes locaux. Le casino de Saint-François complète l'offre nocturne avec ses soirées cabaret et ses spectacles musicaux.
Les week-ends, le Nakama Ride and Bar transforme la plage des Raisins Clairs en dancefloor à ciel ouvert, mêlant musiques contemporaines et traditionnelles dans un cadre paradisiaque face à la mer des Caraïbes.
Les grands événements et spectacles de danse
La scène culturelle guadeloupéenne s'enrichit d'une programmation exceptionnelle pour 2025. Le Festival de Gwo Ka de Sainte-Anne transforme les rues en pistes de danse géantes chaque juillet, rassemblant plus de 10 000 passionnés autour des rythmes ancestraux.
Les spectacles traditionnels prennent vie au Palais de la Culture de Pointe-à-Pitre, où les troupes locales présentent des créations originales mêlant quadrille et danses contemporaines. Les costumes en madras et les chorégraphies innovantes témoignent d'un art en perpétuelle évolution.
Le Grand Ballet de Guadeloupe parcourt l'archipel avec ses représentations itinérantes, offrant des performances spectaculaires dans des lieux inattendus. Des plages de Marie-Galante aux places de villages des Saintes, ces spectacles gratuits permettent à tous d'accéder aux richesses culturelles de l'île.
Festivals de danse traditionnelle
Chaque année en octobre, le Festival de Musique Créole fait vibrer la Guadeloupe au son des mélodies traditionnelles. Les spectacles se déroulent dans divers lieux emblématiques de l'île, où danseurs et musiciens partagent leur passion avec un public conquis.
Le Festival Karayib Groove, organisé au printemps à Pointe-à-Pitre, célèbre la fusion entre danses ancestrales et mouvements contemporains. Des artistes internationaux rejoignent les talents locaux pour des performances uniques mêlant quadrille revisité et créations modernes.
Sur la plage de Sainte-Anne, le Festival des Arts Traditionnels transforme le littoral en scène géante pendant trois jours. Les maîtres de danse y transmettent leur savoir-faire, perpétuant ainsi les gestes et les pas qui font l'âme de la Guadeloupe.
Compétitions et shows caribéens en Guadeloupe en 2025
La Caribbean Dance Platform s'installe au Palais de la Culture Félix PROTO aux Abymes les 22 et 23 février 2025. Cette 3e édition réunit des artistes de toute la Caraïbe dans une célébration unique des talents chorégraphiques de l'archipel.
Le concours régional CND Guadeloupe transforme le mois de mars en rendez-vous incontournable pour les passionnés de danse. Les performances s'enchaînent dans un spectacle éblouissant où tradition et modernité fusionnent harmonieusement.
L'association SalsaD'Clik prépare son Festival International Salsa-Ka pour juillet 2025, un événement qui marie avec brio le Gwo-ka aux danses latines. Sur scène, les chorégraphies innovantes témoignent du dynamisme de la création artistique guadeloupéenne.
La transmission des danses guadeloupéennes
Perpétuer les danses traditionnelles guadeloupéennes mobilise tout un réseau de passionnés à travers l'archipel. Des écoles spécialisées aux associations culturelles, chaque structure joue un rôle essentiel dans la préservation de ce patrimoine vivant.
L'Akademiduka, première école de danses traditionnelles de l'île, forme depuis plus de 25 ans les nouvelles générations. Ses ballets mettant en scène la vie guadeloupéenne rayonnent dans tout l'archipel, de Marie-Galante aux Saintes.
Les maîtres de danse transmettent leur art lors de stages intensifs et de cours hebdomadaires, permettant aux élèves de s'approprier les gestes ancestraux. Cette transmission orale et corporelle assure la pérennité des danses traditionnelles, véritables témoins de l'histoire et de l'identité guadeloupéenne.
Les groupes de danse folklorique
Les troupes folkloriques animent l'archipel guadeloupéen avec passion et créativité. Le groupe K'mrod de l'AJSF du Gosier fait rayonner les traditions à travers ses spectacles dynamiques, notamment avec sa célèbre chorégraphie "Tombé lévé sizé".
À Pointe-à-Pitre, la Flamme Abynienne perpétue l'art du quadrille depuis plus de trente ans, tandis que Voukoum et Akyo incarnent la puissance du gwo-ka dans leurs représentations. Les groupes Vim et Klé la proposent des créations originales mêlant héritage et modernité.
Les associations culturelles de danse en Guadeloupe
- L'association VITALKA propose des cours de Gwo Ka et de percussion dans plusieurs communes de Grande-Terre.
- La Compagnie Vague organise des ateliers de danse moderne fusionnant traditions antillaises et mouvements contemporains.
- L'Académie Scherer accueille plus de 200 élèves aux Abymes pour des formations en danse classique et créole.
- Correspon'danse à Sainte-Anne développe des échanges artistiques entre la Guadeloupe et les autres îles caribéennes.
- L'association Cadence et Traditions propose des cours de quadrille et biguine à tous les niveaux.
- L'Association Culturelle Guadeloupéenne des Amis de l'Inde enseigne les danses indiennes au Lycée Jardin d'Essai.
Questions fréquentes sur la danse en Guadeloupe
Quelles sont les danses traditionnelles de la Guadeloupe ?
Le patrimoine dansé guadeloupéen s'exprime à travers plusieurs styles emblématiques. Le quadrille traditionnel se danse en couple avec des figures codifiées, tandis que la biguine offre des mouvements plus sensuels et chaloupés. La mazurka créole apporte une touche d'élégance européenne adaptée aux rythmes antillais. Ces danses ancestrales, enrichies par le groupe Kassav dans les années 80, continuent d'animer les soirées festives aux côtés du zouk et du gwo ka, témoignant de la richesse culturelle de l'île.
Où apprendre à danser en Guadeloupe ?
Pour vous initier aux rythmes caribéens, rendez-vous dans les écoles de danse réputées comme le Karukera Ballet aux Abymes ou l'école Liliane Bimont à Baie-Mahault. Les centres culturels proposent également des cours adaptés à tous les niveaux, notamment à Saint-François et au Gosier. Les professeurs passionnés vous accompagnent dans l'apprentissage des pas traditionnels et modernes, que vous soyez débutant ou confirmé.
Comment s'initier au Gwoka en Guadeloupe ?
Le gwo ka traditionnel s'apprend principalement lors des soirées léwòz, véritables moments d'immersion culturelle organisés chaque week-end dans différentes communes de l'île. Des associations comme Latilyé Ka proposent des ateliers d'initiation aux sept rythmes fondamentaux et à la danse traditionnelle. Le festival annuel du Gwo Ka à Sainte-Anne en juillet offre une occasion unique de découvrir cet art inscrit au patrimoine de l'UNESCO à travers des démonstrations et des stages adaptés aux débutants.
Quels sont les meilleurs lieux pour danser le zouk ?
Les clubs animés du Gosier constituent le cœur vibrant de la scène zouk en Guadeloupe. À la Créole Beach, les soirées s'animent au rythme des musiques entraînantes face à l'océan, tandis que le Schiva au Moule propose une ambiance plus intimiste. Le Cercle au Lamentin attire les passionnés chaque week-end avec ses DJ reconnus. Pour une expérience authentique, les soirées dansantes au Zoo Rock Café mêlent zouk traditionnel et sonorités modernes dans une atmosphère chaleureuse typiquement antillaise.
Quel budget prévoir pour des cours de danse ?
En Guadeloupe, les tarifs des cours de danse varient selon la formule choisie. Un cours particulier coûte entre 40 et 90€ de l'heure, tandis que les cours collectifs s'échelonnent de 7 à 25€ la séance. La plupart des écoles proposent des forfaits mensuels autour de 45€ pour un cours hebdomadaire, avec des réductions pour les inscriptions à l'année ou les cours multiples. Des formules d'essai et des stages ponctuels sont également disponibles à partir de 15€ la séance.
Quand ont lieu les principaux festivals de danse ?
La saison des festivals de danse en Guadeloupe s'étend de mars à novembre, avec des temps forts bien identifiés. Le Festival International de Quadrille anime le mois de mai à Petit-Bourg, tandis que le traditionnel Festival de Gwo Ka embrase Sainte-Anne en juillet. En septembre, les amateurs de danses caribéennes se retrouvent pour le Caribbean Dance Festival au Gosier, un événement qui rassemble des artistes de toute la région. Le mois de novembre est marqué par le Festival des Arts Traditionnels qui célèbre les danses ancestrales dans différentes communes de l'île.
Où danser la salsa en Guadeloupe ?
La Candela au Gosier s'impose comme le rendez-vous incontournable des amateurs de salsa cubaine. Dans ce club à l'atmosphère feutrée, des cours de danse sont proposés en début de soirée avant de laisser place aux rythmes endiablés jusqu'au petit matin.
À Sainte-Anne, le SFlow Dance Academy accueille les danseurs dans ses studios modernes pour des sessions de salsa portoricaine. Les vendredis soir, l'école se transforme en piste de danse ouverte à tous les niveaux.
Le Creole Beach Hotel organise des soirées latines mémorables face à la mer des Caraïbes. Sous les étoiles ou sur le dane floor, les danseurs se laissent porter par les rythmes cubains et portoricains, dans une ambiance unique mêlant saveurs créoles et parfums d'ailleurs.