Alerte Voyageurs : Fermeture de l’aéroport de Port-au-Prince(Haïti) et mesures pour les passagers
- Caraïbes - FR
- English - EN
- Español - ES
Le carnaval dominicain puise ses racines à l’époque coloniale espagnole. Les premières célébrations datent de 1520. À cette époque, les habitants se déguisent en Maures et Chrétiens. Si le carnaval subsiste au cours de l’occupation haïtienne entre 1822 et 1844, plus aucun déguisement n’est utilisé. À partir de 1844, année de l’indépendance, les Dominicains enfilent à nouveau les costumes. Les déguisements se rapprochent de l’exubérance de ceux portés aujourd’hui : masques de diable en papier mâché, robes extravagantes, peintures sur corps, tenues ornées de strass, plumes…
Durant les festivités, vous pourrez être amenés à croiser de nombreux personnages caractéristiques du folklore de la République Dominicaine. Parmi eux, Diablo Cojuelo. C’est LE personnage central du carnaval. Un démon boiteux vêtu d’un costume très coloré orné de clochettes et de miroirs. Il existe des variantes suivant les provinces. Mais également, Roba la Gallina. Traditionnellement, il s’agit d’un homme déguisé en femme de manière très théâtrale. Ce personnage s’arrête dans les commerces pour y quémander des dons, qu’il partagera avec ceux qui le suivent dans sa joyeuse procession.
En République Dominicaine, le mois de février tout entier correspond à la période du carnaval.
Tous les dimanches se déroulent de nombreuses parades dans la plupart des villes du pays. Au programme : de la musique, des spectacles, des costumes, de la danse, des lancers de confettis et beaucoup d’allégresse. Le carnaval dominicain atteint son apogée autour de la fête nationale, le 27 février, date de l’indépendance du pays.
À Saint-Domingue, la capitale, il n’est pas rare que les festivités s’étendent jusqu’à la première semaine de mars. Des concours en tout genre avec prix à la clef sont organisés. Celui pour le meilleur costume, la meilleure danse, le meilleur groupe… La saison du carnaval en République Dominicaine se termine sur la jetée Malecón, dans la démesure, l’exubérance et une liesse collective maximale.
Durant tout le mois de février, venez vous joindre à la liesse collective en participant au carnaval de la République Dominicaine.
Si la fête bat son plein dans tout le pays, certains carnavals se détachent de par leur beauté et leur énergie.
Le carnaval de la Vega est le plus grand et le plus populaire de tous. L’ambiance y est hors norme. Rendez-vous dès midi du côté de l’avenida José Horacio Rodriguez pour assister à des danses endiablées et vous laisser enivrer par l’ambiance euphorique créée par les carnavalistes. L’apothéose a lieu en fin d’après-midi avec l’arrivée des chars massifs. Vos papilles ne seront pas en reste. Pastelitos, chicharones et autres douceurs viendront vous rassasier. Du ron (rhum), oui, mais toujours avec modération !
Au carnaval de Santiago, le personnage principal est le lechón (cochon de lait). Il est vêtu d’un costume multicolore décoré de grelots et de petits miroirs. Il possède un masque en forme de bec de canard surmonté de cornes de taureau. Il traverse la foule, muni d’un fouet qu’il s’amuse à faire claquer.
Au carnaval de Barahona, vous pourrez croiser les fameux Pintaos qui défilent le corps peint de diverses couleurs. Ils représentent les Nèg’marrons, esclaves qui se sont affranchis. D’autres personnages folkloriques feront assurément leur apparition comme « Se Me Muere Rebeca », satire féminine du coût élevé des soins de santé en République Dominicaine.
Sans oublier, évidemment, le carnaval de Saint-Domingue, la capitale, tout aussi coloré, qui se distingue par une ambiance festive contagieuse. Il a lieu le 27 février et marque la fin officielle de la saison.
Restez informé de nos dernières mise à jour en vous abonnant à nos notifications.