Le « bagne de Guyane » a abrité des détenus venus de France métropolitaine du 18e siècle jusqu’en 1936. Le saviez-vous ? Cette appellation est trompeuse ! Car en réalité, de nombreux camps et pénitenciers sont répartis à travers tout le territoire.
Dès la Révolution française, la France métropolitaine exile des prisonniers politiques en Guyane. Près de 300 personnes y sont envoyées entre 1792 et 1797. L’exil des forçats s’accélère à partir des années 1830 et, entre 1852 et 1854, Napoléon II entérine l’envoi des prisonniers outremer, pour y purger leur peine de travaux forcés. Mauvais traitements et épidémie causent des hécatombes et « le bagne de Guyane » est rapidement considéré comme le plus terrible de tous.
Bien qu’on parle du bagne guyanais, le territoire compte de très nombreux établissements, dont :
La Guyane compte aussi une trentaine de camps et pénitenciers, dont trois flottants (La Chimère, le Grondeur et la Truite) au large de Cayenne et de Kourou.
Le bagne de Guyane accueille d’abord des figures de la Révolution, comme Billaud-Varenne et Collot d’Herbois. Parmi les prisonniers les plus connus au cours du siècle suivant : Alfred Dreyfus, envoyé au bagne des îles du Salut et Guillaume Seznec, envoyé au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni. Des condamnés furent envoyés au bagne guyanais jusqu’en 1938, et les derniers rapatriés ne regagnèrent la métropole qu’en 1953.
Visitez les pénitenciers de Guyane !
Après la fermeture du bagne de Guyane, la plupart des infrastructures sont restées livrées à elles-mêmes. Aujourd’hui, il demeure pourtant possible de découvrir des vestiges, dont certains ont été réaménagés.
Fondé dès 1852, ce bagne fut rapidement surnommé la « guillotine sèche », car les conditions de détentions y étaient terribles et la mortalité élevée. Il se compose de plusieurs établissements : l’un situé dans la ville même, et les autres installés sur l’archipel des îles du Salut :
Aujourd’hui, ces îles appartiennent au Centre d’études spatiales de Kourou. Si l’île du Diable est fermée au public, vous pouvez embarquer pour une traversée en catamaran pour passer la journée à l’île Royale. Outre une visite guidée du bagne, vous profiterez d’un cadre enchanteur pour pique-niquer !
C’est incontestablement le plus mythique et le plus incontournable. Le bagne fut bâti entre 1852 et 1857, et c’est ici que débarquaient les prisonniers à leur arrivée en Guyane. Les locaux ont été réaménagés afin d’accueillir une exposition permanente dédiée au passé pénitentiaire des lieux et des expositions temporaires. Les visites guidées sont quotidiennes et les animations nombreuses tout au long de l’année.
Situé entre la rivière Tonnégrande et la crique Anguille, ce centre pénitencier spécial fut créé en 1931, pour accueillir condamnés de droit commun et condamnés politiques indochinois. Comptez environ 40 minutes de marche en forêt pour atteindre les vestiges. Wagons, cuisine et cellules étroites sont toujours visibles, quoique laissés à l’abandon. Vous pouvez poursuivre en suivant l’ancienne voie ferrée jusqu’à la crique Anguille (comptez environ 35 minutes de marche), où il fait bon pique-niquer
✈ La Guyane compte aussi une trentaine de camps et pénitenciers, dont : le bagne de Cayenne, le bagne des îles du Salut, le bagne de Mana (ou bagne des femmes), le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni.
✈ Le « bagne de Guyane » a abrité des détenus venus de France métropolitaine du 18e siècle jusqu’en 1936.
✈ Le bagne de Guyane a aicceuilli des figures de la Révolution, comme Billaud-Varenne et Collot d’Herbois, puis au cours du siècle suivant Alfred Dreyfus, et Guillaume Seznec entre autres.
✈ Après la fermeture du bagne de Guyane, la plupart des infrastructures sont restées livrées à elles-mêmes mais il demeure pourtant possible de découvrir des vestiges, dont certains ont été réaménagés : le bagne de cayenne et les îles du salut, le bagne de saint-laurent-du-maroni et le camp de la transportation, le bagne des annamites.
Restez informé de nos dernières mise à jour en vous abonnant à nos notifications.
