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Plus de 200 productions ont été accueillies en Guadeloupe depuis dix ans. Cela représente un investissement extérieur de 12 à 15 millions chaque année. Tony Coco-Viloin porte à bout de bras l’accompagnement de toutes ces productions, avec le Bureau des Tournages. Après la banane, le sucre, le rhum, le cinéma ? Pourquoi pas…
C’est au sein d’un collectif de professionnels de l’audiovisuel que l’aventure a commencé pour Tony Coco-Viloin. Dans les années 2000, il impulse avec ses camarades réalisateurs une structuration de l’accompagnement des tournages, locaux ou extérieurs. Défendre le territoire et promouvoir le savoir-faire local, mettre en place un fond d’aide avec la collectivité régionale, tels étaient les objectifs de départ. En 2005, la convention avec le CNC, l’Etat et la Région lance la machine. Dans certaines régions de métropole, PACA, LanguedocRoussillon ou Midi-Pyrénées, les Commissions du Film avaient une longueur d’avance. En 2008, Tony Coco-Viloin prend en charge le Bureau d’Accueil des Tournages. Moteur !
Et depuis les productions défilent. Grâce à l’appui de la Région, au niveau professionnel des techniciens du cinéma locaux, mais aussi à la richesse des décors naturels, la BBC a choisi la Guadeloupe. À Deshaies, la production crée Sainte-Marie, une commune anglophone imaginaire sur laquelle les inspecteurs de police qui se succèdent élucident des affaires criminelles. Avec plus de 100 millions de téléspectateurs par semaine dans le monde, c’est un succès évident. En France, Meurtres au Paradis a ses fans sur France 2 et le tournage de la saison 8 s’est déroulé ces derniers mois. Il y a même un « Death in Paradise Tour », emmenant 200 touristes anglais sur les lieux du tournage via des paquebots de croisière. Et dès le début de 2019, les boutiques exclusives de merchandising s’ouvrent avec mugs, casquettes, tee shirts (voir Shopping p. 90). Alex Protherough, directeur de production de Red Planet Pictures n’en démord pas: « On continuera tant que la BBC nous passera commande. »
« La Guadeloupe est attractive, nous devons être désormais incitatifs »
Tony Coco-Viloin
Les productions françaises, cinéma ou télé, choisissent donc la Guadeloupe. Pour M6, Delante Films a tourné à Sainte-Rose Bienvenue à Nimbao, avec 400 figurants locaux et 20 petits rôles et silhouettes. Le décor, un camp de réfugiés contrôlé par une ONG, occupaient une savane de 5 hectares.
« Il fallait maintenir le tournage en France pour bénéficier du crédit d’impôt et des Aides du CNC. Il n’y avait que la Guadeloupe pour reproduire les paysages africains. De plus on a bénéficié de moyens techniques et humains importants puisque la moitié de nos techniciens étaient Guadeloupéens. » justifie Stéphane Bouchard, le Directeur de la Production. « C’est un bonheur de travailler dans ce décor hyper réaliste, même si parfois j’ai des frissons quand je vois les figurants qui jouent vraiment le jeu. » témoignait alors Loup-Denis Elion, connu du grand public pour Scènes de Ménage sur M6.
Produit par la BBC fait travailler 80 techniciens 6 mois par an. Cette série de 64 épisodes de 60 min. est diffusée dans 235 états et Territoires pour plus de 100 millions de téléspectateurs par semaine.
C’est la plus récente grosse production qui a choisi la Guadeloupe. À l’affiche du film qui sort en ce mois de février, Franck Dubosc, François-Xavier Demaison, Josiane Balasko et Thierry Lhermitte, sous la réalisation de Fabien Oteniente (Camping 2 et 3). Là aussi le choix s’est naturellement porté sur la Guadeloupe par la beauté des paysages et les crédits d’impôts accessibles. « Nous avons fait travailler plus de 40 techniciens locaux, nous avons tourné avec 1600 figurants et dépensé 3 millions d’Euros, assure Romain Le Grand, le producteur. La diversité des paysages et la qualité technique des équipes locales peuvent permettre à beaucoup de productions de choisir cette île pour leurs projets. »
Comme pour All Inclusive, Air Caraïbes a été partenaire de cette production, dans sa volonté de s’impliquer efficacement dans le soutien au cinéma français. Tourné en grande partie dans la forêt tropicale, au cœur du Parc National, cette production atypique installe des insectes en animation 3D dans des décors naturels. C’est dire si les prises de vues étaient délicates, à hauteur de fourmi, avec
un découpage d’une précision chirurgicale. Hélène Giraud (fille de Jean Giraud, alias Mœbius) et Thomas Szabo, les co-réalisateurs connaissent bien la Guadeloupe pour y séjourner souvent. « L’histoire devait se situer dans un univers tropical et luxuriant. Hélène et Thomas, les créateurs, n’auraient pas accepté de tourner ailleurs. » précise Philippe Delarue, de Futurikon.
Aujourd’hui, plus de 350 techniciens locaux interviennent sur ces productions. Tony Coco-Viloin, qui a initié la Commission du Film de Guadeloupe est convaincu des atouts guadeloupéens. Le Bureau d’Accueil des Tournages assure la coordination avec les institutions concernées par les productions (conservatoire du Littoral,Parc National, mairies, loueurs de voitures spéciales, Comité du Tourisme, Routes de Guadeloupe…) «Nous cherchons à relocaliser les productions françaises sur leur territoire naturel. Pourquoi aller en Thaïlande quand on peut trouver les mêmes décors en Guadeloupe ? Cette richesse que nous attirons est importante. Death in Paradise représente un investissement local de 30 000 € par jour de tournage ! Par ailleurs, les grosses productions ont eu pour effet d’enclencher la mise en place de BTS dédiés à l’audiovisuel. De notre côté, nous avons créé un guide qui présente tous nos décors naturels, nos équipes et nos moyens propres. » En marge de cette fébrilité économique, 10 festivals de films, du documentaire au court-métrage, sont à l’affiche chaque année.
Les effets bénéfiques de cette industrie se font ressentir jusque pour le patrimoine architectural qui revit autour des productions. À Deshaies, qui accueille Death in paradise, les bénéfices sont importants, même si pendant les tournages les risques augmentent en matière de sécurité. La ville a opté pour des choix d’assurance et fiscaux qui permettent de partager les risques, sans gêne pour la population. En novembre dernier, la Région a accueilli de nombreux producteurs, réalisateurs et diffuseurs lors du Caribbean Location Cinema Road Show, à l’image de ceux de Los Angeles, Londres et Paris. En collaboration avec Film France, l’ensemble des Commissions du Film étaient présentes. Visites professionnelles guidées, conférences, recensement des sites de tournages, performances artistiques et négociations… Tout a été fait pour séduire et convaincre. L’année 2019 s’annonce chargée, les caméras et projecteurs vont se bousculer. En mars sera lancé le tournage de Tout le monde m’appelle Mike, qui se déroule à Djibouti. En 2018, Luc Besson est venu tourner quelques scènes de son prochain film, Anna. La Guadeloupe est un studio à bras et à ciel ouverts.
100 projets soutenus par la Région Guadeloupe ces dix dernières années.
De 12 à 15 millions € de Chiffre d’affaire par an réalisés autour du cinéma et de l’audiovisuel.
Adaptation contemporaine des Dix Petits Nègres d’Agatha Christie Mini série de 6 épisodes de 52 min.
Réalisateur : Pascal Laugier
Long-métrage
Réalisateur : Jean-Claude Barny
Série TV
Réalisatrice : José Dayan
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