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Sur les cinq espèces de tortues qui fréquentent les eaux – et les plages ! – de la Martinique, trois sont assez répandues pour être fréquemment observées. Toutes trois sont classées sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
La tortue luth est une espèce identifiable immédiatement à sa drôle de carapace, qui n’est pas recouverte d’écailles, mais de cuir. Vous la croiserez le plus souvent sur la plage, lors de la période de ponte (du mois de mars au mois de juillet). Le reste du temps, elle préfère nager très au large des côtes. Difficile de passer à côté de cette géante, qui mesure d’1,70 à 2 m et qui pèse en moyenne 450 kg ! La tortue Luth fréquente aussi bien les mers tempérées que les mers froides, et elle se nourrit principalement de zooplancton. Les méduses comptent notamment parmi ses mets de prédilection. Cette espèce est classée VU (« vulnérable ») sur la liste des espèces menacées.
La tortue verte ne pond généralement pas sur les plages martiniquaises, mais vous la croiserez fréquemment dans l’eau, car elle aime évoluer dans les eaux peu profondes. Vous la reconnaitrez à ses écailles juxtaposées et à sa tête ronde. Sa taille varie de 1 m à 1,50 m et elle pèse environ 150 kg. Sa principale préoccupation ? Se nourrir ! Ce sont les herbiers qui constituent son mets de prédilection. La tortue verte est classée EN (« en danger ») sur la liste des espèces menacées.
La tortue imbriquée est la plus petite : elle ne dépasse pas 1 m de longueur, et elle pèse généralement moins de 90 kg. Vous la rencontrerez souvent en mer, puisqu’elle fréquente les eaux peu profondes et les récifs de corail, se nourrissant essentiellement d’éponges de mer. Elle doit son nom à ses écailles imbriquées. Elle se reconnait aussi aisément à sa carapace dentelée et à son bec, très prononcé. Entre le mois de mars et le mois d’octobre, vous la croiserez facilement sur la plage, où elle vient pondre. La tortue imbriquée est classée CR (« en danger critique d’extinction ») sur la liste des espèces menacées.
Les tortues protégées de Martinique
Deux autres espèces de tortues sont répertoriées en Martinique, mais il faudra faire preuve de patience – et avoir beaucoup de chance ! – pour espérer les apercevoir. Toutes deux ne font effectivement que passer, et elles ne se trouvent qu’au large des côtes.
La tortue olivâtre doit son nom à sa couleur. Elle se reconnait aussi au bord de sa carapace, à la courbe légèrement relevée, et à son bec. Elle mesure de 58 à 70 cm de long et ne dépasse que rarement les 50 kg.
La tortue caouanne mesure environ 90 cm et peut dépasser les 130 kg. Cette tortue omnivore se nourrit fréquemment de crustacés. Ces deux espèces sont classées VU (« vulnérable ») sur la liste des espèces menacées.
La période de ponte constitue la période privilégiée pour observer les tortues de près en Martinique. Pour échapper à la chaleur, elles viennent le plus souvent pondre la nuit. À noter qu’il est important de prendre quelques précautions afin de ne pas les déranger : évitez d’orienter votre lampe directement sur elles et tenez-vous à distance (10 mètres au moins).
Vous avez la chance d’assister à l’éclosion des œufs ? S’il est tentant d’aider les jeunes tortues à rejoindre la mer, il est recommandé de s’abstenir et de ne pas les toucher !
✈ On compte actuellement sept espèces de tortues protégées à travers le monde, et pas moins de cinq d’entre elles vivent en Martinique. ! ?
✈ Vivent en Martinique : les tortues luth, les tortues vertes, les tortues imbriquées, les tortues olivâtres et les tortue caouanne. ? Faites votre choix !
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✈La période de ponte constitue la période privilégiée pour observer les tortues de près en Martinique. ?
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