L’évolution des danses traditionnelles de Guyane est intimement liée à l’histoire de ce territoire, où se retrouvent Amérindiens, peuples marrons et créoles.
La Guyane est habitée par les Amérindiens depuis le 5e siècle avant notre ère. Christophe Colomb découvre ses côtes en 1498. Quelques années plus tard, les Européens s’y installent. Au cours des siècles, Français, Anglais, Hollandais et Portugais convoitent ce territoire. Et à partir du milieu du 17e siècle, les premiers esclaves arrivent sur l'île, important leurs traditions. Si la musique guyanaise est marquée par ce mélange culturel, elle s’impose aussi rapidement comme un lien social.
Le chant et la danse guyanaise sont bien plus codifiés qu’il n’y paraît. Ainsi, il arrive qu’un même rythme accompagne différents chants. Si vous découvrez les danses de Guyane pour la première fois, observez les costumes. On distingue en effet les danses de salon — en robe longue pour les femmes et chemise et pantalon en pince pour les hommes — des danses d’abati. Les premières sont exécutées lors des grands événements privés et communautaires, tandis que les secondes sont nées au sein des plantations, et expriment davantage la souffrance.
Découvrez les danses traditionnelles de Guyane !
Le kaséko est le rythme guyanais le plus célèbre. Il n’est pourtant pas le seul à accompagner les danses traditionnelles !
Le kaséko est souvent présenté comme le rythme exprimant l’identité culturelle guyanaise. Il s’agit d’une danse d’abati joyeuse, qui se déroulait autrefois à la fin de la journée de travail. Son nom viendrait d’ailleurs de l’expression « casser le corps ». Le kaséko se joue avec 4 instruments :
Outre le célèbre kaséko, 6 autres rythmes accompagnent les danses traditionnelles de Guyane :
Il existe de nombreux groupes de danse en Guyane, dont la plupart sont regroupés au sein de la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles au Tambour Créole Guyanais (FAMDTTCG).
Le saviez-vous ? Le carnaval de Guyane est le plus long du monde, puisqu’il commence début janvier, et se termine entre février et mars. Cet événement annuel est l’occasion de découvrir les danses de Guyane, accompagnées des orchestres carnavalesques. Cayenne, Kourou, Saint-Laurent-du-Maroni, mais aussi Saint-Georges-de-l’Oyapock ou encore Rémire-Montjoly : c’est toute la Guyane qui est en fête.
Maripasoula, Sinnamary ou encore Saint-Laurent-du-Maroni : en Guyane, les fêtes patronales ne manquent pas ! La plupart d’entre elles se déroulent au cours du mois d’août, et elles constituent une belle occasion de découvrir les danses traditionnelles !
Cet événement se déroule au mois d’octobre. Pendant 4 semaines, différents événements sont organisés autour d’un thème qui varie d’une année à l’autre. Et la danse traditionnelle figure bien entendu en bonne place dans ce programme festif !
✈ Il existe de nombreux groupes de danse en Guyane, dont la plupart sont regroupés au sein de la Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles au Tambour Créole Guyanais (FAMDTTCG). Mais vous pourrez également les retrouvez au carnaval de guyane, aux fêtes patronales ou à cayenne en fête.
✈ On distingue les danses de salon — en robe longue pour les femmes et chemise et pantalon en pince pour les hommes — des danses d’abati – en costumes plus modestes .
✈ Le kaséko est le rythme guyanais le plus célèbre, il est accompagné du grajé, danse de salon jouée avec des tambours sur cadres, du kamougué (kanmougwé), du lérol, du grajé vals (grajévals) et du béliya (bélya).
✈ A partir du milieu du 17e siècle, les premiers esclaves arrivent sur l'île, important leurs traditions et donnent naissance aux danses d’abati au sein des plantations, exprimant leur souffrance.
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