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En Guyane, les communautés amérindiennes représentent environ 5% de la population totale. Si elles partagent parfois des événements communs (comme le carnaval), chacune de ces communautés conserve son savoir-faire et ses traditions ancestrales.
Six ethnies vivent en Guyane :
La population de ces communautés varie de quelques milliers à quelques centaines de personnes. Leur mode de vie, basé sur la chasse et l’abattis, contribue pour beaucoup à la préservation de la forêt amazonienne.
Les Alukus (ou Bonis) sont encore trop souvent assimilés aux Amérindiens. S’ils vivent essentiellement de chasse, de pêche et de cueillette, cette communauté principalement installée sur les rives du Maroni s’est constituée à partir du 17e siècle. Elle se compose de descendants d’esclaves évadés de plantations néerlandaises. Cette communauté a développé une riche tradition, en particulier en matière de musique, qui lui vaut d’être classée à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2017.
La ZAR (zone d’accès réglementé) date des années 1970. Elle s’étend au sud de la Guyane, et le tourisme y est grandement limité. Pour y accéder, il est en effet obligatoire de faire une demande écrite à la préfecture, qui ne peut être motivée que par une invitation personnelle ou une raison professionnelle. Il est aussi indispensable de produire un certificat de non-contagion. Toutefois, nombre d’Amérindiens ont fait le choix de vivre hors de la ZAR. Vous pourrez par ailleurs les rencontrer à l’occasion de divers événements.
Partez à la rencontre des amérindiens de Guyane !
La plupart du temps, les Amérindiens sont installés dans des villages situés à l’écart des villes. Si les touristes sont accueillis avec bienveillance, il est important de respecter une certaine éthique. Les principales règles d’or sont simples :
Si vous rêvez d’évasion, direction Camopi, sur l’Oyapock. Au cœur du parc Amazonien de Guyane, ce village d’environ 1700 habitants regroupe Wayana et Teko, qui vivent en bonne intelligence en préservant leurs codes respectifs. Pour atteindre le village, comptez 4 heures de pirogues au départ du saut Maria : un périple exceptionnel, qui vous entraînera hors du temps !
La communauté d’Awala-Yalimapo se situe à la frontière du Suriname. Il s’agit d’une communauté relativement jeune, puisqu’elle a vu le jour en 1988. Elle regroupe les habitants de deux anciens, villages Kali’na : Les Hattes et Aouara. Entre avril et juin, une excursion à Awala-Yalimo est l’occasion d’observer la ponte des tortues luth. La communauté est aussi réputée pour ses Jeux, organisés en décembre. Ces 4 jours de fête sont ponctués de jeux ancestraux. En juillet, c’est la nuit du sanpula qui célèbre la culture kali’na – et plus particulièrement le tambour traditionnel.
La date et la thématique de ce marché artisanal varient d’une année à l’autre. Organisé par le parc amazonien, la mairie de Maripa-Soula et l’Office de Tourisme, il rassemble de nombreux habitants du fleuve… ou d’ailleurs ! Vous y découvrirez les arts traditionnels aluku et wayana. Danse, gastronomie ou course de pirogue : de nombreux ateliers vous attendent.
✈ Six ethnies vivent en Guyane : les Kali'na, les Teko ou Émerillon, les Wayana, les Wayãpi, les Palikur, les Lokono (ou Arawak).
✈ La plupart du temps, les Amérindiens sont installés à l’écart des villes dans des villages : Camopi, Awala-Yalimapo ou encore Maripa-Soula.
✈ Les principales règles d’or sont simples : ne pas pénétrer dans un village sans y être invité et ne pas prendre de photos sans autorisation.
✈ En Guyane, les communautés amérindiennes représentent environ 5% de la population totale.
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